/* Impression partielle . Aaaf Côte d'Azur: 2018

jeudi 20 décembre 2018

Le temps, de siècles en secondes

Fuseaux horaires
Horloge républicaine métrique


Horloge républicaine décimale

Une coproduction 3AF Côte d'Azur et Cannes Aéro Spatial Patrimoine (CASP)

Conférence de
Jean-Louis Heudier
Astronome (er)

Jeudi 20 décembre 2018 à 18h

Maison des Associations
9 rue Louis Braille, Cannes
(Grand parking Saint-Nicolas proche rue Mimont) 


Notre environnement est baigné de rythmes que nous avons lentement appris à trouver et à comprendre : alternance des jours et des nuits, succession des saisons et des constellations, cheminement de la Lune, du Soleil et des planètes parmi les étoiles. Les étalons de durée nous sont offerts par l'environnement cosmique.
Pour mesurer le temps il a fallu aussi créer une unité de durée, accessible à tous, stable et universelle. C'est ainsi que la seconde est lentement passée du domaine purement humain au monde astronomique puis à celui de la physique.
Comment et pourquoi utilise-t-on ces unités ?
Comment et pourquoi existe-t-il un temps universel ?
Qu'est-ce qu'un fuseau horaire ?
Pourquoi changeons-nous d'heure deux fois par an ?
Pourquoi ajoute-t-on, ou retranche-t-on, parfois, une seconde au jour ?
Autant de sujets qui nous permettront de nous préparer à changer d'année !

Jean-Louis Heudier

Jean-Louis Heudier est un astronome qui a exercé à l'observatoire de la Côte d'Azur (OCA) de 1967 à 2009. De 1974 à 1989, il dirige le télescope de Schmidt du CERGA au plateau de Calern, le plus gros appareil photographique d'Europe. À partir de 2006, il dirige Observatorium, pôle de diffusion de culture scientifique implanté à l'observatoire de Nice. Il prend sa retraite en septembre 2009.
Jean-Louis Heudier est vice-président du groupe Côte d'Azur de l'Association aéronautique et astronautique de France (3AF) et président d'honneur de l'association PARSEC. Depuis sa retraite il s'est investi dans l'écriture de pièces de théâtre, racontant l'astronomie, qu'il interprète.


Conclusion pour heure à choisir pour la France

1) La vie terrestre est rythmée par le retour du Soleil qui se caractérise par l’évolution de l’ombre. L’ombre change de direction et de dimension tout au long de la journée, mais l’ombre la plus courte est toujours dans la même direction, le méridien. Chaque lieu est ainsi caractérisé par son méridien. L’écart de l’ombre par rapport au méridien permet de se situer dans le temps : ante meridiem (am), post meridiem (pm). C’est ainsi qu’on a divisé le cercle parcouru par l’ombre pour se donner l’heure. La division la plus simple à réaliser d’un cercle est la division par 6 et 12, qui se fait en rapportant le rayon sur le cercle. C’est l’origine de notre division du jour en 24 heures.

2) Chaque lieu étant caractérisé par son méridien, la différence des méridiens est le décalage horaire. C’est à partir des découvertes des satellites de Jupiter par Galilée en 1610 qu’on a pu évaluer le décalage horaire, donc la différence de longitude. L’établissement d’un méridien de référence pour un royaume permet d’avoir une heure commune bien que les heures locales soient, naturellement, différentes. L’observatoire de Paris, créé en 1667, donne le méridien de référence qui permet le développement de la cartographie.
L’Angleterre fait de même en construisant, en 1675, l’observatoire de Greenwich. Les anglais étant de grands navigateurs, ils ont été les premiers à résoudre le délicat problème de la conservation du temps en inventant des horloges stables malgré les aléas du transport maritimes, leur méridien de référence a donc été le plus utilisé.

3) En 1884, un temps universel est adopté, débutant à minuit sur le méridien de Greenwich. En 1891, l’heure est uniformisée sur tout le territoire Français et en 1911 Paris adopte l’heure du méridien de Greenwich, établie en décalant de 9 min 21 s l'heure de Paris. Greenwich étant, depuis 1884, origine des fuseaux horaires créés en 1876.
Notre pays est donc calé sur le fuseau le plus logique pour ce qui est la vie des hommes et animaux avec à midi (MidDay) le milieu de la journée,suivant ainsi le rythme biologique normal.

4) Le décalage d’une heure (heure d’été) est adopté en France en 1916, ce qui n'est pas génial perturbant cette vie naturelle.

5) Au printemps 1940, la zone occupée par l’Allemagne est soumise à l’heure d’été allemande (décalée de deux heures), la zone libre restant à l’heure d’été française (Heure de Greenwich plus une heure à cause de l’heure d’été). En novembre 1940, aucune des deux zones ne repasse à l’heure d’hiver.

6) L’heure légale actuelle est décalée d’une heure par rapport à celle qui était utilisée à son origine, à cause de l’occupation.
La décision de l'Europe d'arrêter ces changements d'heure deux fois par an, entre heure d'hiver et heure d'été est, enfin, une très bonne décision évitant les frais générés par la production de papier pour les indicateurs d'horaires (avion, train, ...) et donc l’abattage inutile d'arbres.
La bonne logique voudrait que l’on revint à l’heure de Greenwich (UTC).

7) Vouloir passer définitivement à ce qu'on nomme actuellement l'heure d'été, soit UTC+2, c'est à dire celle des pays de l'Est, est une hérésie aggravant la situation !!!

8) Restant à UTC+1, notre heure d'hiver actuelle,  nous mets à égalité avec nos voisins européens continentaux  proches évitant des changements d'heure quand on passe de l'un à l'autre. Disons que c'est un moindre mal !

vendredi 26 octobre 2018

MTG : La météo du 21° siècle

Les deux types de satellites MTG
Crédit Thales Alenia Space

Une coproduction 3AF Côte d'Azur & Cannes Aéro Spatial Patrimoine (CASP)

Conférence de
Jean-Michel Reix, Antoine Rérolle,
Pierre Armand
Thales Alenia Space, programme MTG

Vendredi 26 octobre 2018 à 18h

Thales Alenia Space Cannes
Salle Zeus – Bâtiment Odyssée
5 allée des Gabians – ZI la Frayère – Cannes la Bocca



Après le succès des missions Méteosat précédentes, Meteosat Third Generation (MTG) est la troisième génération de satellites géostationnaires d’Eumetsat, réalisée par Thales Alenia Space, maître d’œuvre industriel dans le cadre d’un contrat avec l’agence spatiale européenne (ESA).
Le concept évolue fortement par rapport aux deux générations précédentes, puisque deux types de satellites seront mis en œuvre (un imageur et un sondeur), tous deux stabilisés trois-axes (alors que les satellites des deux générations précédentes étaient spinnés) avec une très grande précision de pointage. L'augmentation du temps d'observation de 5 à 100 % par rapport à la solution de stabilisation par rotation est indispensable pour satisfaire les besoins futurs, qui exigeront des gains en résolution spatiale, en cycle de rafraîchissement des données ainsi qu'en rapport signal sur bruit des divers instruments imageurs et sondeurs.

Dans le cadre du programme MTG, six nouveaux satellites seront lancés (imageurs et sondeurs) à partir de 2021 :
  • Quatre Satellites Imageurs (MTG-I) pour une durée attendue de 20 ans de service opérationnel
  • Deux Satellites Sondeurs (MTG-S) pour une durée attendue de 15,5 ans de service opérationnel
Au-delà de la complexité technique qui permettra de fournir des données d’une grande qualité à la communauté météorologique mondiale, ce programme présente des facteurs de complexité liés à une organisation industrielle devant coordonner plus d'une centaine de fournisseurs distincts. Pour ces raisons une coopération étroite entre plusieurs acteurs majeurs du spatial européen a dû être mise en place pour régir ce vaste programme innovant.
Jean-Michel Reix, Antoine Rérolle, Pierre Armand
En cliquant sur le titre, vous avez accès à l'article de Wikipédia sur MTG
Jean-Michel Reix, né en 1956, diplômé de l’ENSAM en 1980, option Aéronautique.
Après quelques mois au Centre de Recherche d’Electricité de France, Direction des Etudes Probabilistes, il rejoint le site de Cannes en 1981, dans le domaine du Spatial. Hormis quelques années comme Directeur adjoint du site, il se consacrera au management de grand projets internationaux de Maîtrise d’Œuvre Thales Alenia Space, tels qu’Herschel Planck dans le domaine de la science (Grand Prix Spécial de la 3AF, 
Gold Winner in Award Project Excellence in International Mega – Sized Projects – IPMA), ou plus récemment MTG dans le domaine météorologique, dont il reprendra la direction fin 2015.
Antoine Rérolle, né en 1967, a intégré l’école polytechnique en 1986.Diplômé de Télécom Paris en 1991, il a effectué l’ensemble de sa carrière dans les systèmes spatiaux : A Toulouse d’abord, sur les segments sols de mission (sonde Ulysse, trajectographie et sauvegarde du CSG) puis dans le domaine de la navigation par satellites (compléments européens au GPS Euridis et EGNOS).Intégrant Thales Alenia Space à Cannes en 2006, il est Responsable Industriel sur les programmes de télécommunications Star One C1 et C2, puis sur la constellation Iridium NEXT. Il rejoint en 2018 le programme d’observation MTG (Météosat Third Generation) comme Chef de Programme des satellites MTG-Imageur.
Pierre Armand, né en 1965, diplômé de l’Université Paris Diderot (Paris 7) en Méthodes Physiques en Télédétection. Il rejoint le site de Cannes en 1990, dans le domaine de l’imagerie Radar à Ouverture Synthétique pour y réaliser une Thèse de doctorat, obtenue en 1993. Après plusieurs années dans le domaine de l’observation de la Terre , il a rejoint le projet Planck en charge des aspects vérifications et plus particulièrement la réalisation des essais cryogéniques qui ont permis de démontrer les performances.En 2010, il intègre le programme d’observation MTG (Météosat Third Generation) d’abord en tant que responsable du Satellite MTG-S, puis plus récemment en tant que de Directeur de Programme Adjoint.


Signature du Livre d'Or 3AF Côte d'Azur par les trois conférenciers à l’issue du dîner avec eux auquel participaient de nombreux membres de 3AF CA et CASP, une bonne occasion de discussions complémentaires sur ce très gros programme MTG.


mardi 25 septembre 2018

Le Centre spatial guyanais - 50 ans d'histoire


Une coproduction 3AF Côte d'Azur & Cannes Aéro Spatial Patrimoine (CASP)

Conférence de
Karol Barthelemy
Rédactrice, anciennement au CSG
Mardi 25 septembre 2018 à 17h30
Aéroport Cannes-Mandelieu


Né d’une farouche volonté politique française, le Centre spatial guyanais est aujourd’hui le port spatial de l’Europe.
Inauguré le 9 avril 1968 avec le lancement de la petite fusée-sonde Véronique, il vient de fêter ses 50 ans d’activité opérationnelle et se prépare à accueillir Ariane 6.
Voyage dans l’histoire, les coulisses et l’avenir de ce site exceptionnel et stratégique, où s’est écrite toute l’histoire spatiale française et européenne.
Karol Barthelemy Voir le centre spatial guyanais dans Wikipédia et cliquant sur le titre

Karol signe le Livre d'Or

Karol Barthelemy a arpenté la base spatiale durant dix ans pour réaliser Latitude 5, le magazine trimestriel du Centre spatial guyanais. Aujourd’hui rédactrice indépendante, elle compile ses connaissances pour éditer en avril 2018 le premier ouvrage entièrement consacré au CSG, en partenariat avec le CNES et les éditions du Cherche-Midi - ISBN: 978-2-7491-5776-4








mercredi 11 juillet 2018

SWOT, la nouvelle génération des satellites d’altimétrie

Illustration  satellite SWOT Crédit Emmanuel Briot


Une coproduction 3AFCA ET 
Cannes Aéro Spatial Patrimoine (CASP)

Conférence de
Magali Tello
CNES
&
Francis Douillet
Thales Alenia Space

Mercredi 11 juillet 2018 à 18h

Thales Alenia Space Cannes
Salle Zeus – Bâtiment Odyssée
5 allée des Gabians – ZI la Frayère – Cannes la Bocca

SWOT est une mission d’altimétrie de nouvelle génération réalisée en coopération franco-américaine CNES-NASA/JPL. CNES a confié à Thales Alenia Space le développement de la plateforme, de deux des instruments de la charge utile et d’un boitier radio fréquence de la charge utile principale KaRIn : Ka Radar Interferometer.
Cette conférence propose une introduction sur cette mission qui permettra de comprendre les impacts en terme d’exigences dimensionnantes sur le satellite. Seront aussi présentés les exigences de la loi sur les opérations spatiales qui constituent l’un des paramètres importants du design de ce satellite avec l’embarquement d’un système de rentrée contrôlée.
Destiné à l’étude de la topographie des océans et des eaux de surface continentales, SWOT comprend à la fois une mission d’océanographie et d’hydrologie. En océanographie, le satellite fournira des mesures permettant de restituer la hauteur de la surface des océans et des vagues avec une résolution améliorée par rapport à JASON. La mission d’hydrologie évaluera, quant à elle, au niveau des surfaces continentales, les évolutions du stockage d'eau des zones humides, lacs et réservoirs, ainsi que la débitmétrie des fleuves.
SWOT s’annonce comme une innovation majeure dans un secteur à très fort enjeu stratégique, économique et sociétal : le domaine de la gestion de l’eau et de l’hydrologie.
D’une masse au lancement de 2 tonnes, SWOT sera positionné sur une orbite à 890 km d’altitude, inclinée à 77,6°. Son lancement par un lanceur Falcon 9 de Space X est prévu en 2021 pour une mission de démonstration de 3 ans environ.

Cliquer sur le titre pour en savoir plus sur SWOT

Magali Tello, née en 1967, a intégré l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace en 1988. Elle a ensuite été embauchée en 1990 dans la division Mathématiques Spatiales du CNES.
En 1996, elle est détachée du CNES chez Aerospatiale Cannes dans l’équipe SCAO pour participer au projet Proteus/Jason1 mené en coopération entre les deux entités. Architecte SCAO sur les satellites CALIPSO, COROT, JASON2, SVOM, elle poursuit sa carrière comme responsable satellite ISIS en 2007. Sur le projet SWOT depuis 2011 en tant que responsable satellite, elle assure pour le CNES la responsabilité technique et la coordination entre l’équipe américaine JPL et TAS, JPL fournissant la charge utile intégrée du satellite SWOT.


Francis Douillet, né en 1959, a intégré l’École Centrale de Paris en 1982. Il a ensuite été embauché en 1983 à Aerospatiale Missile, avant d’obtenir une mutation à Aerospatiale Satellite à Cannes en 1985, devenue maintenant Thales Alenia Space Cannes.
Après avoir piloté techniquement, et avec succès, l’appel d’offre PROTEUS en 1995, il est détaché pendant 2 ans au CNES pour le développement de la plateforme PROTEUS, avant de mener à bien le développement du satellite JASON1.
Il est chef de projet satellite SWOT depuis 2013.


Magali Tello & Francis Douillet signent le Livre d'Or


jeudi 28 juin 2018

Les systèmes de missiles outils de l'indépendance nationale


Une coproduction 3AFCA &Cannes Aéro Spatial Patrimoine (CASP)
Conférence de
Jean Viala
Retraité MBDA
Actuellement dirigeant fondateur de la société AdvCoProj.

Jeudi 28 juin 2018 à 17h30

Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry



Les systèmes de missiles comprennent les missiles tactiques jusqu’aux missiles nucléaires. Ils arment aussi bien le fantassin que les unités terrestres, les avions, et les bateaux. Les unités marines sont de deux types, les bateaux de surface et les sous-marins. Les systèmes de lancement dépendent de la plateforme, les missiles sont diversifiés en fonction de la mission et du porteur.
C’est au sortir des deux guerres mondiales que les états ont pris conscience de leur importance pour leur souveraineté et ont commencé à les développer. L’aventure spatiale européenne débutera simultanément avec le développement des missiles balistiques intercontinentaux les technologies de la partie lanceur étant très proches. Le paroxysme des missiles balistiques nucléaires sera atteint avec la guerre froide entre l’URSS et les USA pour déboucher sur le Traité de Non-Prolifération TNP des cinq puissances nucléaires avérées et les accords SALT.
Cette conférence décrit les différents types de missiles et leurs particularités principales, ainsi que les missions associées. Elle est destinée à un public averti, certains passages nécessitent une culture d’ingénieur, sans entrer dans les détails confidentiels. L’emploi des missiles touche au domaine de la défense, à ce titre ils sont l’un des principaux outils de l’indépendance nationale et de nos intérêts dans le monde.
Jean Viala
Jean Viala signe le livre d'Or de l'association
Photo Michel Calvy
Jean Viala, né en 1946, a intégré l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers en 1964 Ingénieur en 68, il a complété son cursus par le diplôme de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE), avant d’être embauché en 1970 à la SNIAS (aerospatiale) division des engins tactiques. En 1978 responsable des Études Avancées de la Division Engins puis responsable du développement du statoréacteur du missile aéroporté nucléaire ASMP au sein de l’équipe Programmes Nucléaires. En 1982 responsable des programmes successeur à l’ASMP (ASLP / ASMPA). En 1990 Ingénieur en Chef à la Direction Technique pour l’ensemble des programmes nucléaires de la Division. En 1995 Directeur Technique Aerospatiale Missiles. Auditeur 31ème session CHEAR. De 2006-2016 Directeur de l’Excellence Technique groupe MBDA. Mise en place du réseau international d’experts pour le groupe MBDA. Actuellement dirigeant fondateur de la société AdvCoProj.


mercredi 2 mai 2018

Le programme ExoMars

Conférence coproduite par

ExoMars est un programme martien d’exobiologie réalisé en coopération entre les agences spatiales européenne (ESA) et russe (ROSCOSMOS) destiné à la validation de nouvelles technologies et à la recherche de traces de vie sur Mars. La première mission du programme, ExoMars 2016, lancée en mars 2016, est arrivée à destination le 19 octobre 2016. Elle comportait un démonstrateur d’atterrissage, baptisé Schiaparelli qui s’est malheureusement écrasé sur Mars, et un satellite appelé TGO (Trace Gas Orbiter). Le TGO s’est inséré avec succès en orbite autour de Mars et débutera sa mission scientifique au printemps 2018 après une longue phase d’aérofreinage. Son objectif est la détection et l’identification de gaz à l’état de trace dans l’atmosphère de Mars, en particulier le méthane. La seconde mission de ce programme, ExoMars 2020, sera lancée entre le 25 juillet et le 13 août 2020, et déposera sur le sol de planète rouge un robot mobile le 19 mars 2021. Ce rover d’environ 300 kg recherchera pour la première fois des traces de vie, présentes ou passées, dans des échantillons prélevés jusqu’à deux mètres de profondeur dans le sous-sol.

Voir ExoMars sur Wikipédia en cliquant sur le titre

André Debus est ingénieur au CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) de Toulouse. Il est depuis début 2015 le chef de projet des contributions françaises au projet ExoMars, après six années passées à l’ESA-ESTEC (Agence Spatiale Européenne) au sein du projet ExoMars comme responsable instruments scientifiques. Il a précédemment travaillé sur les missions Rosetta (atterrisseur Philae) et MARS 96 au début de sa carrière au CNES. Dans le cadre de cette mission Mars 96, il a également initié, développé et pris en charge pendant plus de 15 années l’ensemble des activités de protection planétaire (protection biologique de l’environnement des planètes), mesures de protection qui concernent d’ailleurs aujourd’hui le projet ExoMars


dimanche 8 avril 2018

Débris spatiaux : Comment s’en débarrasser ?

Crédit illustration NASA
Une coproduction 3AFCA &
Cannes Aéro Spatial Patrimoine (CASP)


Conférence de
Christophe Bonnal
CNES
En charge des sujets débris orbitaux depuis 1987

Mardi 20 février 2018 à 18h

Salle Zadourian
Palais des Victoires
2 avenue Maurice Chevalier
Cannes-la-Bocca

Parking tout de suite à droite après le Palais
Plan d'accès sur Google Maps


Depuis le lancement de Spoutnik 1 en 1957, le nombre d’objets orbitaux et leur masse n’ont cessé de croître continûment.
Est-ce un problème aujourd’hui ? Quels sont les événements redoutés, retombée aléatoire sur Terre ou collisions dans l’Espace ? Le film Gravity est-il crédible ? Comment s’annonce le futur dans la banlieue de la Terre ?
Heureusement, de nombreuses actions sont mises en œuvre actuellement au niveau international afin de limiter les conséquences négatives d’une activité spatiale souvent débridée. 
Christophe Bonnal
En cliquant sur le titre voir l'article "Débris spatial" sur Wikipédia

Christophe Bonnal signe le Livre dOr
Photo Michel Calvy
Christophe Bonnal, né le 12 janvier 1959 à Paris, est ingénieur de l'École centrale de Lille en 1983.
Après avoir débuté sa carrière à Aerospatiale Les Mureaux en 1984 sur les lanceurs Ariane,  où il est en charge des débris spatiaux dès 1987, il rejoint le CNES en 1992 à la Direction des lanceurs Ariane 5. Depuis cette date il est également:
  • Toujours en charge des sujets débris orbitaux
  • Délégué français à l’IADC, à l’ECSS et auprès de l’ISO
  • Chairman de la commission débris de l’IAA (International Academy of Astronautics) et du Symposium A6 de l’IAF (Débris spatiaux)
  • Editeur des rapports IAA sur la question des débris spatiaux
  • Auteur du livre « Pollution spatiale : l'état d'urgence », Belin, 2016,  ISBN 978-2-7011-5792-3





jeudi 25 janvier 2018

Les vrais débuts du Spatial français 1938-1959

NC 3500, devenu SE 4100,
la grand-mère d'Ariane en 1949
 [Photo Aerospatiale Cannes]

 La Furia Francese

Une coproduction 3AFCA &
Cannes Aéro Spatial Patrimoine (CASP)


Conférence de
Philippe Jung
Commission Histoire 3AF

Jeudi 25 janvier 2018 à 18h

Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry




Les extraordinaires succès de la France en matière spatiale, notre pays ayant notamment été le troisième au monde à aller en orbite, sont bien connus.
Beaucoup moins apprécié est le fait que ce début fut le meilleur de l’histoire, avec 100% de succès pour la première génération Diamant A, alors que toutes les autres puissances spatiales connurent à ce stade des échecs.
Et totalement passé à la trappe est l’étonnant travail de fond réalisé dès la fin de la 2e Guerre Mondiale et durant les années 50 par les Armées et l’ONERA, qui vit la totalité, sauf une (le guidage inertiel), des techniques de base de l’astronautique mises au point, expliquant par là le fulgurant départ, d’une qualité exceptionnelle, de la France dans l’espace. Ainsi l’héritage de l’inventeur de l’astronautique, Robert Esnault-Pelterie, l’un des quatre grands pionniers mondiaux du spatial moderne, a-t-il été fructueux, avec la constitution de tout un tissu étatique et industriel de la fusée moderne, moyens d’essais et équipementiers compris.
Dès lors, deux grands maîtres d’œuvre apparurent, Sud Aviation à Cannes et Nord Aviation à Châtillon, cependant que l’ONERA ne devenait pas, à l’image du NACA transformé en NASA, l’agence française de l’espace…
C’est cette saga unique dans les annales (98 programmes identifiés à ce jour !), ayant failli passer à la trappe de l’histoire pour cause de secret militaire, qui sera développée lors de cette conférence.
Philippe Jung

Philippe Jung signe le livre d'Or
de l'association
Photo Michel Calvy
Né en 1947 à Metz, Philippe Jung est diplômé ingénieur à Sup'Aéro Toulouse en 1978. Il a effectué sa carrière à Aerospatiale Cannes, dans le secteur spatial, avec des détachements dans d’autres pays au hasard de programmes en coopération.
Il a été en charge de la stratégie en matière de satellites de télécommunications, puis du suivi de la flotte des Spacebus en orbite.
Historien, il donne de nombreuses conférences, tant professionnelles que grand public et publie de nombreux documents et participe à des ouvrages majeurs, dont la Chronologie de la Conquête de l'Espace (3 éditions).
Co-fondateur en 1990 de la Commission Histoire de la 3AF (Association Aéronautique et Astronautique de France), il en est depuis 1995 le président. Il a fondé en 2006 l’association Cannes Aéro Spatial Patrimoine et en a été le premier président. Il a participé à plusieurs films sur l’histoire aérospatiale de Cannes,
Pilote privé d’avions et planeurs, il est gagnant de nombreux trophées.

En cliquant sur le lien suivant vous avez accès à la biographie complète de Philippe Jung sur le site web CASPWiki.

En cliquant sur le lien suivant vous avez l’intégrale du diaporama du conférencier.