/* Impression partielle . Aaaf Côte d'Azur: 2014

mardi 4 novembre 2014

Les opérations ATV depuis le CNES à Toulouse

L'ATV
Conférence de
Martial Vanhove
CNES
Mardi 4 novembre 2014 à 18h


Auditorium du Space Camp
5 allée des Cormorans
Cannes-la-Bocca

Plan d'accès sur Google Maps


Le conseil de l’ESA a décidé, le 16 décembre 1998, d’attribuer au CNES, pour ses compétences dans le domaine des vols habités et des opérations satellite, le développement du Centre de Contrôle et les opérations de l'ATV (Automated Transfer Vehicle en anglais). C’est donc depuis le Centre Spatial de Toulouse que sont préparées et conduites, dans le cadre d’une coopération internationale, les opérations du véhicule spatial le plus complexe jamais construit par l’Europe.
La réalisation d’un centre de contrôle capable de s’interfacer avec l’engin spatial et la préparation des opérations du futur cargo européen de l’espace ont permis d’aboutir au premier vol de l’ATV en 2008 lors de la mission Jules Verne. Depuis le succès de cette première mission conduit par les équipes toulousaines, 3 autres missions ATV ont eu lieu en 2011, 2012 et 2013 toujours avec autant de succès. Aujourd’hui en 2014, la mission ATV5 (Georges Lemaître) est en cours depuis son lancement le 29 juillet et son amarrage parfait à la station spatiale internationale (ISS) le 12 août.
Après un bref rappel historique sur les programmes ATV et ISS, Martial Vanhove nous présentera l’ATV et les moyens mis en œuvre à Toulouse pour s’interfacer avec cet engin spatial. Il nous décrira ensuite les différentes phases d’une mission ATV et, tout au long de l’exposé, il illustrera son propos d’images de l’ATV en vol au cours de ses missions passées.

Martial Vanhove signe le
livre d'Or de l'association
Martial Vanhove est ingénieur (INP Grenoble). Après une année en société de service et 7 ans chez un constructeur automobile, il rentre au CNES en 1997. Après avoir contribué à la conception du centre de contrôle ATV, il a ensuite occupé les postes de chef de mission adjoint ATV, directeur de vol (ATV1) avant de devenir chef du projet opérations ATV (ATV2) puis chef du service qui héberge des opérations de satellites européens depuis le CNES (ATV et Galileo).



jeudi 9 octobre 2014

L’aventure spatiale des comètes de Giotto à Rosetta

Crédit photo ESA

Conférence de
Jean-Louis Heudier
Astronome à l’OCA – Vice-président AAAF
En partenariat avec SACA : Société d’Astronomie de Cannes

Jeudi 9 octobre 2014 à 17h30
Salle Mimont, 5 rue Mimont, Cannes
(Parking St Nicolas – juste à côté 3 rue de Mimont)

La sonde Rosetta est en orbite autour de sa cible, la comète 67P – Chouryoumov-Guérasimenko. Elle va y atterrir le 11 novembre prochain.
Qu’allons-nous chercher au cours de cette extraordinaire aventure spatiale qui a quitté la Terre en 2004 ? – Pourquoi explorer les comètes ? – Giotto, Rosetta, pourquoi de tels noms à nos sondes spatiales ?
Qu’avons-nous appris lors des explorations précédentes, de Giotto à Stardust ? – Que nous apprend l’histoire de la découverte des comètes ? – Qu’allons-nous chercher en lançant de telles expériences ?
Pourquoi les comètes sont-elles aussi importantes à comprendre ?
C'est tout ça  que va nous expliquer Jean-Louis Heudier.



jeudi 2 octobre 2014

Drones civils

Source : www.geekhard.fr
Conférence de
Serge Tinland
IFAERO
Nicolas Aubert
Constructeur de drones

Jeudi 2 octobre 2014 à 18h30
Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry

Nos structures, qu’elles soient civiles, marchandes ou militaires, ne cessent d’évoluer avec comme moteur principal le progrès technique et scientifique. Afin d’élargir la maîtrise de son environnement, l’homme à su très vite que la maîtrise du ciel était stratégique, et ce, dans tous les domaines.
En juin 2014, les États-Unis autorisent le premier vol d'un drone à usage commercial, en Alaska. En moins de 127 ans après le vol historique de l'Éole de Clément Ader, la science aéronautique fait un bond de géant afin de pouvoir apporter sûreté, sécurité et facilité à l’ensemble de nos sociétés civiles et marchandes.
La mise en œuvre sur les différents théâtres d’opérations des drones, civils ou militaires, est l’une des réalités de cette évolution dans la maîtrise de notre espace aérien planétaire.
Mais qu’est-ce qu’un drone ? Wikipédia en donne la définition suivante :
« Le terme anglais « drone » désigne d'abord et surtout un avion-cible. Un aérodyne automatisé et le système associé de mise en œuvre sont aussi appelés « UAV » (pour « Unmanned Aerial Vehicle », soit « véhicule aérien sans pilote ») et de plus en plus souvent « UAS » (pour « Unmanned Aerial System », soit « système d'aéronef(s) sans pilote(s) »).
L'organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a quant à elle retenu l'appellation « RPA » (pour « Remotely Piloted Aircraft », soit « avion piloté à distance »). »
Le développement fulgurant ces dernières années des drones civils, tant du point de vue technique que commercial, est venu bouleverser l’espace proche de l’environnement aérien, obligeant les autorités aériennes à élaborer de nouvelles réglementations en terme de formation et d’utilisation pour l’ensemble des opérateurs.

Serge Tinland, responsable IFAERO CCI (Institut de Formation Aéronautique) un acteur privilégié dans une formation moderne sur le site de l’aéroport de Cannes-Mandelieu, nous présente l’état réglementaire et technique de l’utilisation des drones civils :
  • un point sur la réglementation
  • quelle place pour les drones dans le ciel français ?
  • aptitude au télépilotage de drone
  • démarches pour effectuer des activités particulières et des expérimentations avec un drone.
Nicolas Aubert, constructeur de drones, nous détaille le produit :
  • présentations des différents drones : avions, hélicoptères, multicoptères
  • les différentes énergies utilisées pour le vol
  • les différents types de vols et le matériel employé
  • les différentes problématiques que pose le drone tant au niveau matériel que réglementaire.
Une démonstration en vol aura lieu sur le site de la conférence afin de montrer les capacités étonnantes des tout derniers drones miniatures disponibles sur le marché.



Serge Tinland, ancien océanaute, plongeur professionnel en enseignement, travaux sous-marins, nucléaire et archéologie sous-marine. Il est actuellement Responsable Développement Commercial Aéronautique et Responsable Adjoint de l’ATO C525 IFAERO CCI Nice.





Nicolas Aubert, 35 ans, ancien pilote professionnel et instructeur d’hélicoptère, modéliste depuis plus de 20 ans, passionné d'aéronautique. Il est gérant de la société RC-Aeropassion sur l'aéroport de Cannes Mandelieu, un magasin et atelier de modélisme en tout genre, spécialisé dans hélicoptère et drone.









Signature du livre d'Or, de gauche à droite,
Christophe Dewaele (Aerovision06), Serge Tinland, Nicolas Aubert




mardi 10 juin 2014

Le système Galileo et la navigation aérienne

Crédit photo : ESA
Conférence de
Benoît Roturier
DGAC Toulouse – Direction Programme GNSS

Mardi 10 juin 2014 à 17h30

Thales Alenia Space Cannes
Salle Zeus – Bâtiment Odyssée
5 allée des Gabians – ZI la Frayère – Cannes la Bocca


La navigation par satellite pour l'aviation s'est déployée initialement sur la base de l'utilisation de GPS.
Les systèmes de navigation par satellite Européens EGNOS, maintenant en service, et Galileo en cours de déploiement, permettent d'améliorer la performance et la robustesse de la navigation pour toutes les phases de vol.
Après un rappel des applications basées sur GPS, les programmes EGNOS et Galileo ainsi que les possibilités nouvelles offertes par ces technologies seront présentées.
Benoît Roturier



Benoît Roturier
  signe le Livre d'Or
du groupe régional 3AF
Benoît Roturier est ingénieur de l’École Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) et docteur en électronique (Institut National Polytechnique de Toulouse). Il est actuellement Directeur de Programme Navigation par Satellites à la Direction des Services de la Navigation Aérienne (DSNA).

Note de la rédaction de ce blog du groupe Côte d'Azur de la 3AF : nos membres devaient avoir cette conférence au mois de mai. Mais le conférencier a dû décaler sa venue à ce mois de juin, car convoqué à une réunion très importante de l'OACI et des opérateurs de satellites pour décider, au plus vite, des modalités de diffusion à grande fréquence des données des avions en vol pour pailler le manque évident de telles données lors de la disparition d'un avion en vol, et ce, bien entendu en référence à celle du vol 370 Malaysia Airlines. Gageons que le conférencier nous en dira plus.

mercredi 19 mars 2014

Alphabus et la propulsion électrique

Crédit Photo : ESA / Jacky Huart

Conférence de
Stanislas Blanc
(responsable programme TAS plateforme Alphabus) ;
Jean-Marie Seguin
(responsable technique TAS plateforme Alphabus);
Anthony Naulin
 (Propulsion électrique TAS)

Mercredi 19 mars 2014 à 18h

Thales Alenia Space Cannes
Salle Zeus – Bâtiment Odyssée
5, allée des Gabians – ZI la Frayère – Cannes la Bocca


Les satellites de télécommunications offrent aujourd'hui de nombreux services qui, dans certains cas, s'accompagnent d'une demande de surcroît de capacité : retransmissions TV, accès à Internet, diffusion de la radio numérique ou de la TV haute définition, nouvelle génération de services mobiles et large bande. Pour cette raison, leurs charges utiles deviennent de plus en plus puissantes, lourdes et flexibles. Ces satellites nécessitent donc une plateforme spatiale très performante.
La plateforme européenne Alphabus a été conçue pour répondre à ces besoins. Polyvalente et modulaire, elle permet aux satellites de télécommunications d'atteindre une puissance de charge utile de 12 à 22 kW, contre 15 kW pour les plateformes actuelles.
Pour permettre cet accroissement de capacité tout en limitant la masse du satellite au lancement, l'architecture d'Alphabus intègre la propulsion électrique pour le maintien à poste et, à terme, pour la mise en orbite géostationnaire.
Cette nouvelle plateforme a été réalisée en coopération entre les deux plus grands constructeurs de satellites européens Thales Alenia Space et Airbus Defense & Space avec le support de l’agence spatiale européenne (ESA) et de l’agence spatiale française (CNES).
Sa qualification, dans sa première version (12 à 18 kW) s’est achevée par le lancement en juillet 2013 du premier satellite issu de cette nouvelle filière : Alphasat.

La conférence présentera, dans une première partie, la plateforme Alphabus et son premier satellite d'application Alphasat. Dans une deuxième partie les conférenciers montreront l’intérêt d'embarquer la propulsion électrique pour des satellites de télécommunications  et feront le point sur les satellites du futur tout électriques.
En cliquant sur le titre on peut lire ce que Wikipédia dit d'Alphabus
Stanislas Blanc
Ingénieur Arts et Metiers, Stanislas Blanc a consacré son activité professionnel au domaine spatial.
Des bancs d’essai des moteurs Ariane à SNECMA Vernon (ex-SEP), l’analyse de mission Ariane à ADS Les Mureaux (ex-Aerospatiale), les opérations de lancement Ariane au centre spatial de Kourou en tant que responsable sauvegarde vol puis en charge des laboratoires du  CNES, il a, de retour en métropole, participé activement à la réalisation du satellite Alphasat et à la qualification de la plateforme Alphabus et son extension à 22 Kw.

Jean-Marie Seguin
Ingénieur Sup’Aéro et diplômé d’un Masters en Aerospace Engineering à l’Université du Texas (Austin, USA), Jean-Marie Seguin a démarré sa carrière professionnelle sur le guidage-pilotage et les performances des lanceurs à ADS Les Mureaux (ex-Aerospatiale). Il est ensuite passé au monde des satellites (satellites en orbite basse ou satellites de télécommmunications géostationnaires), sur des programmes en développement ou d’application, chez Thales Alenia Space à Cannes puis à Toulouse. Il travaille sur les projets Alphabus/Alphasat depuis 2005, d'abord en tant qu’ingénieur système et validation, puis  responsable technique.


Conférence Alphabus, de gauche à droite :
Bernard Olalainty (ADS), Philippe Sivac (ESA),
Stanislas Blanc (TAS),  Anthony Naulin (TAS), Jean-Marie Seguin (TAS)(*)

(*) TAS = Thales Alenia Space ; ESA = Agence spatiale européenne ; ADS = Airbus Defence and Space

mardi 25 février 2014

Le pilote face à l’inattendu dangereux

Crédit photo Ph. Delafosse
Conférence de
Jean Pinet
Ingénieur et pilote d’essais expérimental
Docteur en psychologie-ergonomie


Mardi 25 février 2014 à 17h30
Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry


Pendant la durée de son intervention, c'est un voyage dans le temps que nous ferons avec Jean Pinet, mais dans un temps très court : les quelques secondes cruciales pendant lesquelles un pilote va percevoir l'incident, le diagnostiquer, prendre une décision, entreprendre une action…
Que se passe-t-il alors à ce moment-là dans le cerveau ? Pourquoi et comment des erreurs sont-elles commises ?
Avec ses « cinquante années d'expériences », mais aussi au bout d'un long travail universitaire et scientifique, Jean Pinet entrevoit des réponses.
Ainsi, notre mémoire à court terme a parfois des ratés, et puis, se focaliser sur un phénomène qui se produit parfois, un « effet tunnel » qui empêche de saisir l'intégralité de l'environnement…
Extraits du reportage de Dominique Delpiroux (La Dépèche du Midi – 2011)

Jean Pinet devant la stèle dédiée
à Georges Guynemer,
aéroport de Cannes Mandelieu
Jean Pinet, Ingénieur Arts et Métiers (1946), Sup Aéro (1952), ingénieur Civil de l’Aéronautique, pilote de chasse qualifié en France et aux États-Unis, ingénieur navigant d’essais,
pilote d’essais, Airline Pilot certifié FAA ATPL et instructeur de pilotes de ligne certifié DGAC, fut dans les tout premiers aux côtés d'André Turcat à piloter le Concorde et le premier pilote à lui faire passer le mur du son.
Titulaire de nombreuses distinctions, auteur de nombreux articles et ouvrages sur la participation humaine dans la conduite des aéronefs, il a entrepris récemment une thèse de doctorat sur le comportement des pilotes dans des situations inattendues d'extrême urgence, soutenue le 30 juin 2011 à l'Université de Toulouse 2 Le Mirail, lui valant le titre de docteur en psychologie et en ergonomie avec la mention "Très Honorable"


mercredi 29 janvier 2014

À l’origine des extinctions massives des espèces

Crédit : Albert Bijaoui
Conférence de
Albert Bijaoui
Astronome émérite,
Membre correspondant de l'Académie des Sciences de Paris


Mercredi  29 janvier 2014 à 17h30
Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry


Les connaissances nouvelles et l'exploration spatiale nous invitent à nous pencher sur la question des conditions d'habitabilité de la vie et, ainsi, à revenir sur l'histoire de la vie sur Terre.
Cette histoire a été marquée par trois périodes majeures d'extinction de la vie. La plus connue du public, correspondant à la disparition des dinosaures, est généralement attribuée à la chute d'un astéroïde. Pour les autres catastrophes plus anciennes le débat reste ouvert.
La mise en évidence d'une périodicité dans les extinctions a conduit à faire l'hypothèse d'un compagnon obscur du soleil venant périodiquement perturber le réservoir de comètes situé dans le nuage de Oort; des travaux récents proposent que cette périodicité puisse être liée aux traversées du soleil dans les bras spiraux de la Galaxie.
Par ailleurs le rayonnement cosmique galactique semble avoir joué un rôle important dans l'évolution du climat terrestre et par conséquent dans celle de la vie sur Terre.
Albert Bijaoui
Albert Bijaoui signe le livre d'Or
 à l'issue de la conférence
Albert Bijaoui, Polytechnicien (X1962), a choisi de s'investir dans la recherche et mené une belle carrière scientifique  à l'Observatoire de la Côte d'Azur où il a dirigé le laboratoire Cassiopée. Il a professé à l'Université de Nice et ses travaux sur de nouvelles méthodes mathématiques de traitement ont été largement adoptés.