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mercredi 19 mars 2014

Alphabus et la propulsion électrique

Crédit Photo : ESA / Jacky Huart

Conférence de
Stanislas Blanc
(responsable programme TAS plateforme Alphabus) ;
Jean-Marie Seguin
(responsable technique TAS plateforme Alphabus);
Anthony Naulin
 (Propulsion électrique TAS)

Mercredi 19 mars 2014 à 18h

Thales Alenia Space Cannes
Salle Zeus – Bâtiment Odyssée
5, allée des Gabians – ZI la Frayère – Cannes la Bocca


Les satellites de télécommunications offrent aujourd'hui de nombreux services qui, dans certains cas, s'accompagnent d'une demande de surcroît de capacité : retransmissions TV, accès à Internet, diffusion de la radio numérique ou de la TV haute définition, nouvelle génération de services mobiles et large bande. Pour cette raison, leurs charges utiles deviennent de plus en plus puissantes, lourdes et flexibles. Ces satellites nécessitent donc une plateforme spatiale très performante.
La plateforme européenne Alphabus a été conçue pour répondre à ces besoins. Polyvalente et modulaire, elle permet aux satellites de télécommunications d'atteindre une puissance de charge utile de 12 à 22 kW, contre 15 kW pour les plateformes actuelles.
Pour permettre cet accroissement de capacité tout en limitant la masse du satellite au lancement, l'architecture d'Alphabus intègre la propulsion électrique pour le maintien à poste et, à terme, pour la mise en orbite géostationnaire.
Cette nouvelle plateforme a été réalisée en coopération entre les deux plus grands constructeurs de satellites européens Thales Alenia Space et Airbus Defense & Space avec le support de l’agence spatiale européenne (ESA) et de l’agence spatiale française (CNES).
Sa qualification, dans sa première version (12 à 18 kW) s’est achevée par le lancement en juillet 2013 du premier satellite issu de cette nouvelle filière : Alphasat.

La conférence présentera, dans une première partie, la plateforme Alphabus et son premier satellite d'application Alphasat. Dans une deuxième partie les conférenciers montreront l’intérêt d'embarquer la propulsion électrique pour des satellites de télécommunications  et feront le point sur les satellites du futur tout électriques.
En cliquant sur le titre on peut lire ce que Wikipédia dit d'Alphabus
Stanislas Blanc
Ingénieur Arts et Metiers, Stanislas Blanc a consacré son activité professionnel au domaine spatial.
Des bancs d’essai des moteurs Ariane à SNECMA Vernon (ex-SEP), l’analyse de mission Ariane à ADS Les Mureaux (ex-Aerospatiale), les opérations de lancement Ariane au centre spatial de Kourou en tant que responsable sauvegarde vol puis en charge des laboratoires du  CNES, il a, de retour en métropole, participé activement à la réalisation du satellite Alphasat et à la qualification de la plateforme Alphabus et son extension à 22 Kw.

Jean-Marie Seguin
Ingénieur Sup’Aéro et diplômé d’un Masters en Aerospace Engineering à l’Université du Texas (Austin, USA), Jean-Marie Seguin a démarré sa carrière professionnelle sur le guidage-pilotage et les performances des lanceurs à ADS Les Mureaux (ex-Aerospatiale). Il est ensuite passé au monde des satellites (satellites en orbite basse ou satellites de télécommmunications géostationnaires), sur des programmes en développement ou d’application, chez Thales Alenia Space à Cannes puis à Toulouse. Il travaille sur les projets Alphabus/Alphasat depuis 2005, d'abord en tant qu’ingénieur système et validation, puis  responsable technique.


Conférence Alphabus, de gauche à droite :
Bernard Olalainty (ADS), Philippe Sivac (ESA),
Stanislas Blanc (TAS),  Anthony Naulin (TAS), Jean-Marie Seguin (TAS)(*)

(*) TAS = Thales Alenia Space ; ESA = Agence spatiale européenne ; ADS = Airbus Defence and Space