/* Impression partielle . Aaaf Côte d'Azur: 2012

mardi 11 décembre 2012

D’une construction de garage à 6.000 km en solo sur l’Atlantique


Conférence de
Henri Chorosz
Retraité IBM, constructeur et pilote amateur
Mardi 11 décembre 2012 à 18h
Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry


Henri Chorosz
Site web d'Henri Chorosz
Ingénieur « System Architecture » au Centre de Recherche et Développement IBM de La Gaude, Henri Chorosz est un passionné d’aéronautique ; il a un rêve : se construire un avion pour réaliser le célèbre vol New-York/Paris accompli par Charles Lindbergh en 1927…
En 1993, il achète un kit de Glassair FT-II et entreprend de construire son avion dans le garage de sa maison, à La Gaude. Il modifie considérablement la structure de l’appareil et y ajoute des réservoirs supplémentaires qui lui donneront une autonomie de vol de 30 heures… et la capacité de franchir des distances de 10.000 km. Il étudie et met au point des tuyères de bout d’aile, «Vortex Eliminator» qui seront installées sur son avion.
En 1995 l’avion est essayé et enregistré à l’Aéroport de Cannes Mandelieu.
Puis vient la saga des records : en juillet 1995, c’est le vol de Charles Lindbergh, 18h20 pour parcourir, en solo bien sûr, les 5.973 km qui séparent New-York de Paris. Ensuite, parmi les innombrables autres vols, il y aura Cannes/Cap Vert (4.095 km en 14h42), Cap Vert/Cayenne (3.466 km en 10h48), Cayenne/Orlando (4.053 km en 16h12), New-York/Cannes (6.525 km en 21h24) et aussi Hawaï/Floride, une distance de 7.348 km parcourue en 25h42... seul à bord  de son petit monomoteur.
En 2002, alors qu’il tente de relier Cape Town au Pôle Sud,  c’est le crash sur l’île Marion, qui n’a pas d’aéroport…! Rapatriement sur l'île de la Réunion à bord de l’"Albatros", un navire de la Marine Nationale, puis retour à Marion, réparation de l’avion et, en 2004, tour de l’Afrique en 16h22.

Roger Dubon d’après Henri Chorosz
Reine Lacour
Reine Lacour,  connue sous le nom de Pompon, a honoré le conférencier par sa présence en effectuant le trajet de Bourgogne à Cannes Mandeleu! Elle est la pilote la plus petite par la taille mais la plus grande par le talent. Ayant été instructeur avec plus de 200 élèves formés, et parmi eux le Général Jean-Claude Parize - présent aussi -, a fait partie de l'équipe de France de voltige, avec Marcel Charollais et  le Chevalier Jean d'Orgeix, né au Cap d'Ail. Elle termina sa carrière comme pilote de ligne chez British–Airways.



Maurice Griffe
Maurice Griffe a publié une chronologie d'Henri Chorosz
Présent à la conférence, il dédicaçait son ouvrage.
ISBN : 978-2-35972-050-1
Site web de Maurice Griffe


mardi 4 décembre 2012

Vivre et travailler dans l’espace

Sortie extra-véhiculaire STS 103 – Crédits photo NASA
Conférence de
Jean-François Clervoy
Astronaute de l’Agence Spatiale Européenne


Mardi 4 décembre 2012 à 18h30
Salle Stanislas, 9 rue Louis Pastour, Cannes

« Si tous les Terriens allaient dans l’espace, la planète ferait l’objet de tous leurs soins et les rapports humains en seraient profondément changés. »

Jean-François Clervoy
dédicacera l’ouvrage
en séance
Ainsi s’exprime Jean-François Clervoy, polytechnicien, astronaute français de l’Agence Spatiale Européenne, qui a effectué trois vols en navette spatiale, a séjourné sur la station Mir, et raconte dans son ouvrage « Histoire(s) d’espace » sa troisième mission dans l’espace, en 1999, à bord de la navette spatiale américaine Discovery, mission consacrée à la réparation en orbite du télescope spatial Hubble.
En travaillant sur Hubble, Jean-François Clervoy a permis de continuer à découvrir l’espace.
L’astronaute partage avec nous son expérience exceptionnelle. De l’impitoyable sélection au moment unique du lancement tant attendu de la navette, il nous donne la chance de vivre ce que quelques élus seulement ont vécu : les tours du monde en une heure et demie, l’expérience enivrante de l’apesanteur, les risques du vol, la vie à bord, les travaux dans le vide, la prouesse technique, le défi humain de l’exploration spatiale, l’observation passionnée de la planète, et l’extraordinaire solitude au milieu de l’univers ; son récit pointe du doigt la singularité inouïe de la Terre.

Jean-François Clervoy
signe le livre d'Or du
groupe régional Côte d'Azur
de la 3AF
À travers ce témoignage sensible, intelligent et passionnant, c’est de l’intérieur que l’on vit l’espace.
Et quand on atterrit, les choses ne sont plus les mêmes.
Entre petites histoires d’une mission en orbite autour de la Terre et Histoire de la découverte de l’espace, ce récit nous offre l’opportunité d’accompagner un astronaute dans son voyage extraordinaire.
Communiqué de presse, éditions Jacob-Duvernet
Voir ce que dit Wikipédia de Jean-François Clervoy


jeudi 15 novembre 2012

Les satellites Pléiades : l'imagerie haute résolution optique, l'agilité en plus

Le satellite Pléiades en vol. Crédits : CNES - EADS Astrium/Master Image Films. 

Conférence de

Laurent Lebègue
CNES
Responsable Qualité image satellites  Pléiades


Luc Frécon
Thales Alenia Space
Directeur France et Export, Division Observation de la Terre


Jeudi 15 novembre 2012 à 18h

Thales Alenia Space Cannes
Salle Zeus – Bâtiment Odyssée
Allée des Gabians – ZI la Frayère – Cannes la Bocca
(Parking privé : entrée milieu Allée des Gabians
face à France Hélices)


Le système Pléiades, maintenant opérationnel avec Pléiades 1A en orbite qui sera suivi bientôt de son jumeau  Pléiades 1B, constitue une nouvelle génération de satellites d’observation de la Terre à très haute résolution optique. Il manifeste l’excellence de la France et de ses partenaires européens dans la maîtrise des diverses techniques de l’imagerie spatiale à bord comme en exploitation au sol. Après deux générations de satellites SPOT destinées à l’observation civile, avec une dominante cartographique, et deux générations Hélios destinées à la reconnaissance militaire, Pléiades permet d’aborder ce que l’on nomme la dualité. A l’échelle métrique nombre de besoins civils comme de Défense peuvent être servis par un système que l’on qualifiera de dual, capable d’oeuvrer pour les deux communautés avec les contraintes d’usage.
Pléiades marque un important saut qualitatif grâce à un concept différent de satellite, plus léger, plus ramassé et beaucoup plus agile. Depuis sa position orbitale, à 680 km d’altitude avec un défilement du sol d’environ 7,5 km/s, le satellite peut très rapidement changer sa direction de visée en basculant de part et d’autre du plan orbital ou d’avant en arrière. Cette faculté d’évolution permet de réaliser des mosaïques d’images avec un champ élargi ou de composer des vues d’une même scène prises sous différents angles afin de restituer une scène en 3D.

La caméra réalisée à Cannes

Des sauts technologiques remarquables dans l’instrumentation et la gestion de bord ont permis à Pléiades de rivaliser en performance et qualité avec les systèmes américains. Le CNES aidé des deux grands industriels spatiaux, Astrium Satellites et Thales Alenia Space, qui a réalisé à Cannes la caméra du satellite, a mené ce programme au succès.

Les applications

Le segment applicatif, en aval de la production d’images rectifiées, s’est largement développé, notamment pour « monitorer » les infrastructures urbaines et péri-urbaines. L’Europe a été la première avec Spotimage à concrétiser un système pérenne de délivrance d’images spatiales relié à l’exploitation des systèmes d’information géographiques SIG ; c’est aujourd’hui GeoInformation du groupe Astrium Services qui assure la distribution et la commercialisation des produits images délivrés par Pléiades.
Par ailleurs Pléiades offre des capacités d'acquisition stéréoscopique pour répondre aux besoins de cartographie fine, notamment en zone urbaine, et pouvant intervenir en complément de la photographie aérienne.
Le premier satellite à été lancé le 17 décembre 2011, le second est prévu le 1er décembre prochain.
Les conférenciers présenteront les capacités du système Pleiades ainsi que les spécificités de son instrument d’optique et reviendront sur les opérations de Qualité Image menées depuis le tir visant à fournir aux utilisateurs les meilleures images possibles. Un panel de prises de vues caractéristiques, souvent spectaculaires sera montré, y compris des images stéréoscopiques (lunettes fournies).
Textes de Laurent Lebègue et Jean-Jacques Dechezelles, président du groupe Côte d'Azur de la 3AF

Laurent Lebègue
et Jean-Jacques Dechezelles,
président 3AF Côte d'Azur,
remplaçant Luc Frécon indisponible
Laurent Lebègue
De formation ingénieur en traitement d’image de l’École Supérieure des Sciences Informatiques (ESSI) de Sophia Antipolis complété par un master à l’École nationale supérieures des Télécommunications de Bretagne, il a démarré sa carrière en 1991 à Aerospatiale-Cannes en travaillant sur la qualité des images des instruments des satellites d’observation optique Hélios 1 et Hélios 2. Il a ensuite rejoint le CNES en 2001 pour participer à la recette en vol du satellite SPOT5 lancé en 2002 et au suivi des opérations de calibration des images des satellites de la famille SPOT et Helios. Depuis 2007, il est responsable de la Qualité Image des satellites Pleiades dont il a coordonné les activités de recette en vol depuis le lancement en décembre 2011.
Luc Frécon
Né l'année de Spoutnik1
Ingénieur X, spécialités Télécom puis SupAéro
Candidat Spationaute
Débute au CNES (projets Végétation et Hélios1)
Rejoint aerospatiale Cannes (TAS) dans la Direction Sciences et Observation de la Terre (projets Rosetta puis filière PROTEUS- mission Jason)
Aujourd'hui Directeur 'France et Export' dans le domaine de l'Observation de la Terre (Civil, Défense, Export)
Les spectateurs appréciant les images 3D stéréo spectaculaires 


mardi 11 septembre 2012

La montgolfière, premier objet volant inventé par l'homme

Meeting de Chambley en juillet 2009.  © copyright Ettore Cadel

Conférence de 
Ettore Cadel 
WSI
Mardi 11 septembre 2012 à 18 h
Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry

Le désir de s’élever dans les airs a toujours été un rêve pour la l’homme.
Plusieurs essais des plus catastrophiques ont eu lieu.
Se jeter d’une falaise et mimer les oiseaux, s’habiller de plumes, enfourcher des engins volants dessinés par Léonard de Vinci, toutes ces tentatives ont eu des échecs cuisants et se sont soldées par la perte de plusieurs vies humaines.
Mais à force de ténacité et de courage, en 1783 quelques passionnés ont construit les premières montgolfières en papier.
Voler n’était plus un rêve, mais devint la réalité
Quelle technique fut utilisée, a quoi servirent les premiers vols, comment les montgolfières participèrent à la deuxième guerre mondiale.
Le tour du monde en ballon, rêve de Jules Vernes devenu réalité en 1999.
Quelles sont les nouvelles techniques utilisées dans la construction de montgolfières ?
Quel avenir pour ce sport encore méconnu ?
C’est à toutes ces questions que répondra le conférencier.


Ettore Cadel
De formation Ingénieur Spécialité électronique, il a travaillé avec la société Canadienne Brown Boveri Canada pour le développement de systèmes innovants de propulsion électrique pour trains et métros.
Dans les Années 1980, il rejoint la société Italienne Ansaldobreda, filiale du groupe Finmeccanica transport. en tant que représentant technique dans les contrats de fourniture de métro et de train en Amérique du nord, dont, parmi les plus importants, les métros de Washington et Los Angeles.
Dans les années 1990,  devenu directeur du consortium Ansaldobreda et Fiat ferroviaire il est responsable de la livraison de  tout le matériel ferroviaire pour permettre le transit des camions sous la Manche, pour Eurotunnel.
De 2000 a 2006, il assume la fonction de directeur France pour Ansaldobreda.
Dans les années 1990, il se découvre une passion pour les montgolfières et passe son brevet de pilote. Il fait plusieurs vols en France, Allemagne, Angleterre, Italie. Il assume la fonction de directeur des vols à Boulogne-sur-Mer lors du meeting aérien de Montgolfières 
Il participe à plusieurs rassemblement internationaux et surtout au plus grand rassemblement en Europe : Chambley prés de Metz.
C’est pour lui un plaisir de partager sa passion et de donner toutes les informations concernant l’histoire, la description du matériel et le déroulement de vols.



Une démonstration de gonflage de montgolfière a été faite par le conférencier le 3 septembre, à l'aéroport de Cannes - Mandelieu, et le lendemain, sur le parvis du palais des Festivals de Cannes.

mercredi 16 mai 2012

O3B: solution satellitaire pour un Internet à bas prix

Copyright Thales Alenia Space
Conférence de
Rodolph Botton, Robert Morris
O3b Networks
Jérôme Verzat
Thales Alenia Space



Mercredi 16 mai 2012 à 18h

Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry

L'objectif du système O3B Networks est de fournir un accès à Internet à un prix abordable aux "autres 3 milliards" (Other Three Billion, d'où le sigle 03b) de personnes.
Le système est basé sur le couplage intelligent du réseau terrestre internet à une constellation de satellites circulant à une altitude minimisant les effets de latence à une valeur inférieure à celle obtenues avec des fibres optiques. O3B Networks et Thales Alenia Space (TAS) en étroite collaboration technique ont développé un concept de satellite particulièrement robuste. Le lancement par Arianespace des 4 premiers satellites est prévu au début du 2e trimestre 2013 avec une fusée Soyouz depuis le Centre spatial guyanais. Il sera suivi par un deuxième lancement  peu de temps après. Ainsi la constellation initiale composée de 8 satellites sera prête à être utilisée opérationnellement.
La conférence  présentera  les objectifs de la mission, l'architecture du système ainsi que les constituants du segment spatial et du segment sol. Le concept du système satellitaire O3B Networks fera l'objet d'une description détaillée au cours de la conférence.
Cliquer sur le titre pour voir ce que dit Wikipédia d'O3b Networks

Rodolph Botton
Rodolph Botton , citoyen Français, est un Ingénieur Système expérimenté d'O3B/SES spécialisé dans le suivi de la plate-forme, du développement, de la fabrication et des essais du satellite au sein de l'établissement de Cannes La Bocca. Il est diplômé en logistique industrielle de l'ISLI de Bordeaux et en électronique de SUPELEC de Paris. Son expérience professionnelle comprend 7 années chez Motorola en tant qu'ingénieur spécialisé dans les amplificateurs RF suivis de 12 ans chez Astrium où il a occupé le poste de Directeur des essais électriques AIT des satellites avant de rejoindre l'équipe de programme O3B Networks en Octobre 2010.

Robert Morris
Robert Morris, citoyen Américain, est le Senior Vice-President et Directeur du segment spatial de O3B Networks USA LLC. Ses responsabilités couvrent d'une part le design, le développement, les essais et les opérations des satellites et d'autre part l'approvisionnement des lanceurs et les services associés. Il a un Master en Ingénierie Mécanique des systèmes spatiaux de George Washington University de Washington, DC. Son expérience professionnelle inclut 9 années au Naval Research Laboratory et 6 ans chez Orbital Sciences en tant qu'ingénieur en Propulsion, 5 ans chez Motorola en tant que Ingénieur principal des opérations Iridium E&A et 7 ans chez General Dynamics en tant qu'ingénieur en Chef et Mission Manager. Il a ensuite rejoint l'équipe de programme O3B Networks en Mai 2008.

Jérôme Verzat
Jérôme Verzat est l’adjoint du Chef de Programme O3b au sein de Thales Alenia Space.
ingénieur de formation avec une spécialité en électronique, il a passé la première moitié de sa carrière au sein d’EADS/Airbus, où il a occupé diverses fonctions dont celles de chef de projet d’équipements embarqués sur la famille AIRBUS et ATR. Il a quitté l’aéronautique pour l’espace en 1998 , et après plusieurs années passées en tant que responsable de l’achat et de l’approvisionnement d’équipements critiques pour les satellites de télécommunication, il a pris en charge l’Appel d’Offres lancé par la société O3b Networks pour la construction de sa constellation. Une fois le contrat remporté par Thales Alénia Space, à l’été 2008, il a été nommé adjoint au Directeur de programme pour la réalisation du programme O3B. 

mercredi 9 mai 2012

Les systèmes et circuits avion


Crédit photo Citation
Conférence de
René Ponsan
Pilote instructeur

Mercredi 9 mai 2012 à 18h
Aéroport de Cannes-Mandelieu
Salle St Exupéry


C’est une revue complète de détail que nous ferons avec le conférencier sur l’ensemble des systèmes propres à un avion. Depuis les turbines et moteurs ainsi que les différents circuits carburant, hydrauliques et pneumatiques, électriques et électroniques, protection givrage et FMS, sans oublier les circuits cabine, pressurisation et climatisation. Pour illustrer ce véritable cours de formation, le conférencier prendra comme base de sa démonstration un avion de l’aviation d’affaire de dernière génération, le Cessna Citation III, avec le concours technique de IFAERO.

René Ponsan est instructeur et examinateur à IFAERO-TRTO à Cannes. Il dispose de plusieurs qualifications et licences, en particulier celles de pilote de ligne ATPL sur Boeing 737 Classique et NG, sur Citation Jet C625, ainsi que sur toute les séries de Beechcraft. Il totalise près de 6000 heures de vol.




mercredi 18 avril 2012

Lancements de satellites - Expérience de Thales Alenia Space

© Copyright Thales Alenia Space
Conférence de
Guy Burle et Alain Planas
Direction des programmes de satellites de télécommunications
Thales Alenia Space



Mercredi 18 avril 2012 à 18h30
Complexe socio-culturel du CE de Thales
Allée des Mouettes
ZI de la Frayère
Cannes-la-Bocca
Entrée au fond du
parking des Mouettes

(dont l'entrée est au bout de l'allée des Mouettes, proche de l'aérodrome
cliquer sur le lien ci-dessus pour voir où c'est dans Google Earth/Maps)


Le Centre spatial de Cannes Mandelieu est un établissement industriel destiné à la réalisation de satellites artificiels, situé à la fois sur les communes de Cannes et Mandelieu (Alpes-Maritimes).
Après un début dans l'industrie aéronautique en 1929, le Centre s'est impliqué de plus en plus dans l'astronautique après la Seconde Guerre mondiale. En 1960, lors de la création du Centre national d'études spatiales (CNES) par le Général de Gaulle, sa maison mère est Sud-Aviation. L'établissement commence à travailler sur les satellites français, puis européens après la création de l'Agence spatiale européenne. En 1970, sa maison-mère devient aerospatiale, puis Alcatel Space en 1998, Alcatel Alenia Space en 2005 et enfin Thales Alenia Space en 2007.

Son activité principale concerne la maîtrise d’œuvre de divers programmes spatiaux que ce soient des satellites scientifiques, d'observation de la Terre, de météorologie, de télécommunications civiles et militaires et tout dernièrement de grandes constellations de satellites dédiés à la téléphonie mobile et Internet. Sans oublier des sondes spatiales, telle Huygens.

Dans le cadre de cette activité, le Centre est généralement responsable du lancement de ses satellites. Que ce soit d’Hammaguir, à l’époque de la fusée Diamant à la fin des années 1960, puis de Kourou avec Ariane, depuis le 24 décembre 1979, ceux-ci ont été lancés de presque tous les centres de lancement du monde.
Cap Kennedy, Baïkonour, Sea Launch, Xichang ont vu un jour les équipes cannoises s’installer pour préparer leur satellite sur un lanceur américain (Thor delta, Atlas, la navette spatiale, Titan, …), russe (Soyouz ou Proton, Zenith et Sea Launch), ou chinois (Longue Marche).
Une épopée que nous allons essayer de vous faire vivre aujourd’hui.
Où se situent ces Centres de lancement ? Qu’est ce qui les caractérisent ? Comment s’organise la vie d’une équipe pendant une campagne de lancement ?
Autant de questions auxquelles nous allons essayer de répondre en se basant sur des expériences vécues.
Guy Burle, Alain Planas, Thales Alenia Space
Cliquer sur le titre pour voir ce que dit Wikipédia du Centre spatial de Cannes Mandelieu

Guy Burle
Il entre à aerospatiale le 19 août 1974, pour travailler sur le 1er programme en maîtrise d’œuvre satellite d’aerospatiale Cannes : Météosat.
En 1980, il participe à l’aventure TVSAT/ TDF1 en tant que détaché à Munich au sein de l’équipe de programme intégrée sur les essais de la charge utile.
Il revient en France en mai 1983 pour être successivement Responsable technique puis Chef de Programme en 1986 du satellite de télécommunication Tele-X.
Il enchaîne ensuite huit programmes de satellites télécommunications : Türksat 1A et 1B, avec une première livraison en orbite européenne ; Sirius 2 ; Atlantic Bird 2 ; Apstar 6 ; Chinasat 6B ; Rascom 1 ; Rascom 1R,  lancés depuis Kourou ou Xichang.
Depuis 1995 il occupe aussi les fonctions d’adjoint au directeur des Programmes de télécommunications, particulièrement en charge de la coordination multiprogrammes.
Passionné de sport et en particulier d’athlétisme, après avoir été athlète coureur de 800m. puis entraîneur de demi-fond à l’A.C Cannes et enfin Président de l’A.C.Cannes, il fonde en 2004 l’Entente du pays de Fayence Athlétisme dont il est entraîneur général et Président.

Alain Planas
Entré à aerospatiale en 1981, il travaille successivement 4 ans dans le département Production puis 4 ans en dans le département Assemblage, Intégration et Test (en participant a des campagnes de lancement satellite) avant de travailler pendant 5 ans chez Arianespace sur la base de Kourou dans les équipes de lancement Ariane.
Il travaille actuellement dans la Direction des Programmes de Satellites Telecom, en charge de l’Ingénierie des Services de Lancement et Interfaces Lanceurs ; à ce titre il a participé à la préparation et au déroulement de nombreuses campagnes de lancement sur des lanceurs et des sites de lancement différents (Kourou, Cap Kennedy, Baïkonour, Sea-Launch ou Yasny).



mardi 27 mars 2012

Le grand collisionneur de hadrons du Centre Européen de Recherche Nucléaire

LHC – Simulation d’une collision de particules – Image CERN
Conférence de
Jean-Pierre Charles Revol
Laboratoire de Physique
CERN – Genève, Suisse

Mardi 27 mars 2012 à 18h
Salle Stanislas
9 rue Louis Pastour
06400 Cannes
Parking Forville juste à côté, voir plan ci-après
Plan pour salle Stanislas à côté caserne des pompiers

Le grand collisionneur de hadrons (ou LHC : Large Hadron Collider) du CERN est un outil conçu par des physiciens pour répondre à certaines des grandes questions de la physique d’aujourd’hui.
La physique est un domaine majeur de la science et son rôle dans le développement de notre société est primordial. La science est l’expression de la curiosité humaine et la recherche, le processus par lequel l’humanité redéfinit continuellement sa place dans l’univers.
C’est dans ce contexte que le LHC a vu le jour au CERN. Il s’agit là peut-être d’une des plus grandes aventures scientifiques de notre époque.
Le projet LHC représente un ensemble de défis dans différents domaines (accélérateur, détecteurs, calculs, organisation, financement) d’une ampleur telle que, pour pouvoir le mener à bien, le CERN, l’Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire, doit se redéfinir et devenir une véritable organisation mondiale.
Le LHC est encore en période de mise en service. Il devrait atteindre son fonctionnement nominal en 2014, mais déjà les résultats de physique sont nombreux, car, depuis 2010, l’accélérateur fournit des collisions de protons et d’ions lourds à des énergies encore jamais explorées dans le laboratoire.
J-P. Ch. Revol
Cliquer sur le titre pour voir ce dit Wikipédia du LHC
Cette conférence présentera un bel exemple de réalisation européenne mise à la disposition des scientifiques du monde entier dans le domaine de la recherche fondamentale. Jean-Pierre Charles Revol, physicien au CERN, est l’un des responsables de l’expérience ALICE, l’un des 4 grands détecteurs parmi les 7 montés sur le LHC. 


mardi 21 février 2012

Météosat Troisième Génération (MTG) – Une nouvelle étape de progrès

Dessin d'artiste. © Copyright Thales Alenia Space
Conférence de
Jean-Jacques Juillet et Alain Lamothe

Direction Science et Observation de la Terre,
Thales Alenia Space
,

Mardi 21 février 2012 à 18 h
Salle de conférence Calypso - Thales Alenia Space
100 Bd du Midi Louise Moreau – Route du bord de mer
Cannes-la-Bocca


Le programme MTG, troisième génération de satellites géostationnaires dédiés à la météorologie, a été décidé conjointement par l’organisation EUMETSAT et par l’Agence spatiale européenne (ESA) qui est en charge de superviser le développement et l’approvisionnement des satellites. 
Basés sur la fourniture continue des données Météosat depuis 25 ans, les services et les produits météorologiques deviennent plus exigeants de façon à améliorer constamment la prédiction à court et à moyen termes jusqu’aux échelles régionales et locales. En conséquence MTG représente un bond important sur un double plan: la mission sera servie par deux types de satellites complémentaires et issus d’un développement harmonisé, des satellites imageurs et des satellites sondeurs de l’atmosphère; techniquement ces satellites devront être pointés vers la Terre et stabilisés sur leurs trois axes avec une extrême précision tandis que leurs prédécesseurs pouvaient se contenter d’une stabilisation par autorotation.
Thales Alenia Space a remporté l’appel d’offres et obtenu la maîtrise d’œuvre industrielle du programme, confirmant ainsi son excellence continue sur le domaine des applications météorologiques spatiales en même temps que sa très haute qualification technique dans la réalisation des instruments d’observation de la Terre avec la responsabilité directe des instruments imageurs.
Le contrat a débuté fin 2010 et porte sur la réalisation de 6 satellites, 4 de type imageur et 2 de type sondeur. Le premier satellite imageur doit être lancé en 2017. A partir de cette date MTG viendra prendre progressivement le relais de la seconde génération (MSG), dont deux satellites sont encore à lancer : MSG3 à mi 2012 et MSG4 ultérieurement.
Et, bien évidemment, comme tout grand programme spatial européen, celui-ci sera réalisé avec une forte coopération de nombreuses entreprises européennes.
Jean-Jacques Juillet
Cliquer sur le titre pour voir ce que dit Wikipédia sur MTG


En fin de leur conférence, les auteurs ont annoncé la signature imminente du contrat. Celle-ci est intervenue le 24 février. Voir le communiqué officiel de l'ESA
Une nouvelle génération de satellites météorologiques

mardi 24 janvier 2012

Toutatis, le ciel va-t-il nous tomber sur la tête ?

Toutatis
Conférence de
Jean-Louis Heudier
Astronome (ER)
Vice-président 3AF Côte d'Azur

Mardi 24 janvier 2012 à 17 h 30
(attention nouvel horaire)
Salle de conférence Calypso - Thales Alenia Space
100 Bd du Midi Louise Moreau – Route du bord de mer
Cannes-la-Bocca

Le premier janvier 1801, Giuseppe Piazzi découvrait la première petite planète, comblant ainsi le vide situé entre Mars et Jupiter.
Depuis, plus de 300 000 objets ont été découverts, dont 1300 plus  éloignés que Neptune.
Cet extraordinaire population d'objets façonne le système solaire en se percutant sans cesse et en percutant parfois les planètes qui en gardent des cicatrices parfois ineffaçables.
Comment découvre-t-on ces objets ?
Quels sont les risques de collision avec notre planète ?
Comment explorer, voire utiliser les astéroïdes ? 
Que nous apprennent-ils sur nos origines ?
La fin du monde sera-t-elle provoquée par un astéroïde ?
Toutatis est-il réellement dangereux ?
Ces réponses, et quelques grandes questions, seront évoquées par 
Jean-Louis Heudier lors de sa présentation.


En cliquant sur le titre, voir Astéroïde sur Wikipédia